« Ce qui guérit, c’est le contact avec soi »
Coaching et développement personnel
Le coach, ou entraîneur, est un personnage incontournable dans le milieu de la compétition sportive. Ce type d’accompagnement trouve de plus en plus d’applications dans beaucoup de domaines de la vie, comme les études, la carrière, les relations sociales, la santé, etc
On distingue parfois coaching de vie (pour la sphère privée) et coaching professionnel. Certaines méthodes, dans le coaching de vie notamment, se rapprochent beaucoup de celles utilisées en psychothérapie, mais le contexte et les objectifs ne sont pas les mêmes.
Une demande de développement personnel part le plus souvent d’un projet, et d’un désir ou d’un besoin de compétences nouvelles. Une demande de thérapie part souvent d’une souffrance et d’une lutte contre des symptômes ou des situations. Des pathologies précises peuvent se dissimuler derrière cette demande et présenter ou non des risques. Ça ne se gère pas de la même façon. Vous trouverez sur ce site amplement d’information sur ce type de consultation.
La séance de coaching ou de développement personnel se rapproche davantage de la psychologie positive et de la psychologie des ressources. On va systématiquement travailler sur les valeurs, les objectifs, la motivation, la confiance en soi, l’optimisme, et bien sûr l’apprentissage des nouvelles compétences.
Dans toute thérapie qui va jusqu’à son terme, il y a une phase qui s’apparente beaucoup à du coaching, quand le client retrouve son équilibre et s’occupe maintenant de découvrir son potentiel. Les approches psychologiques que j’utilise (TCC, ACT, psychologie humaniste) se prêtent particulièrement bien à cette double fonction de thérapie et de coaching.
Les domaines les plus souvent abordés sous forme de coaching sont l’affirmation, l’adaptation au changement, la prise de parole en public, la communication, les choix de vie, l’organisation et la gestion du temps, trouver son équilibre, etc.
La notion de valeurs vient surtout de la psychologie sociale, mais avec la psychologie positive et la thérapie ACT en particulier cette notion acquiert une place prépondérante dans l’accompagnement individuel. Les valeurs, chez tout individu (mais aussi dans n’importe quel groupe ou institution), sont les principes, qualités ou idéaux qui vont orienter les choix et les décisions. Une façon un peu plus concrète de les identifier est de se demander tout simplement: Qu’est-ce qui est vraiment important pour moi dans la vie? Ces valeurs existent mais ne sont pas toujours conscientes. Il y a donc souvent un travail d’exploration et de clarification à mener. Si certaines valeurs s’avèrent contradictoires et risquent d’entrer en conflit, il va aussi falloir les harmoniser ou créer une hiérarchie. Ensuite la question sera: Comment être fidèle à mes valeurs? Par quelles actions ou comportements est-ce que je souhaite que mes valeurs se manifestent dans ma vie?
La psychologie dite “positive” est un courant apparu dans les années 1990 et issu de la psychologie humaniste. Il s’agit d’un corpus de recherches qui ont mis en évidence un certain nombre de grands principes applicables à tout le monde pour mieux vivre au quotidien. L’accent est mis sur des attitudes à développer et à pratiquer telles que l’optimisme, l’espoir, la gratitude, le pardon, etc.
J’emprunte l’expression “psychologie des ressources” à Jeanne Siaud-Facchin, psychologue, auteur et fondatrice du centre de psychologie intégrative Cogito’Z. Si elle s’accorde avec la psychologie positive, la psychologie des ressources s’en distingue aussi. Il s’agit d’une démarche beaucoup plus individuelle, qui cherche à faire émerger en chaque personne un ensemble de ressources (qualités, compétences) souvent ignorées, délaissées, enfouies sous les aléas de la vie, comme un coin de jardin laissé en friche. Pour Jeanne Siaud-Facchin l’intention est capitale dans cette démarche: c’est une “chasse aux trésors”, une volonté de “restaurer” ou de “recycler” des fragments précieux mais négligés de notre histoire.